Extensions

Hébergement : hôtel (Lanquin)
Repas inclus : petit déjeuner

Depuis Cobán, vous partirez à travers les plantations de café et de cardamome vers le village de Lanquin, (où il est possible de visiter d’autres grottes, en fonction du timing).

Via une piste bien entretenue et en véhicule 4 x 4, vous rejoindrez ensuite le site naturel de Semuc Champey (à 350m d’altitude) : la rivière Cahabon y forme dans son lit une superbe succession de bassins naturels aux eaux couleur turquoise ou jade, en pleine végétation tropicale. Caractéristique exceptionnelle de l’endroit : une partie de la rivière s’engouffre sous ces bassins pour en ressortir puiseurs centaines de mètres après et se réunir avec les eaux s’étant écoulées à la superficie à travers les bassins.

Le nom de Semuc Champey signifie d’ailleurs Où la rivière se cache sous les pierres. L’endroit est classé Monument National depuis plus de 20 ans. Vous pourrez profitez d’un magnifique panorama sur la rivière, les vasques et sur la forêt tropical depuis le point de vue.

Nuit dans le village de Lanquin.

Hébergement : hôtel (Ciudad de Guatemala)
Repas inclus : petit déjeuner

Transfert à travers le département des Verapaces (« vraies paix » en Espagnol), région dont les Espagnols avaient confié l’évangélisation des mayas aux bons soins de Fray Bartolome de Las Casas, défenseur des Indigènes reconnu.
Arrêt dans la réserve naturelle de Mario Dary Rivera, fondée en 1976, pour y découvrir, via un sentier accessible à toutes et à tous, l’écosystème de la « forêt des nuages » (forêt humide d’altitude) qui s’étend entre 1500 m et 2300 m d’altitude. C’est une forêt primaire, constituée de nombreuses variétés d’arbres, de mousses et de fougères typiques des écosystèmes extrêmement humides et d’altitude. Vous pourrez découvrir plusieurs cascades dans la forêt, aux eaux cristallines et fraiches. Vous pourrez également voir de superbes fougères arborescentes ainsi que de belles orchidées et autres plantes aériennes. C’est également ici que vivent de nombreux colibris et l’oropendola (Cassique de Montezuma). Un sentier parfaitement balisé vous permettra de parcourir cette superbe forêt en 2 itinéraires possibles : l’un d’une heure – 2 km (« Los Helechos »), l’autre de deux heures – 4km (« Los Musgos »).
Après votre promenade, à quelques minutes en véhicule, votre chauffeur vous emmènera dans une petite réserve privée d’où l’on observe relativement facilement les quetzals (surtout de fin novembre à février). Petit oiseau d’environs 32 cm, le Quetzal resplendissant fait partie de la famille des trogonidés. Son plumage est vert, rouge et bleu ciel. Sur sa queue, le mâle est pourvu de longues plumes (qui peuvent atteindre entre 50 cm et un mètre de long !) qui ondulent majestueusement au-dessous de la forêt lors de ses déplacements. Oiseau national du Guatemala, oiseau sacré depuis des millénaires pour les Mayas, il est un des symboles du Guatemala, il est même présent sur les armoiries du pays. L’oiseau représente une des formes que peut prendre le dieu « Serpent Quetzal » (Quetzalcoatl au Mexique). Le quetzal est un animal rare en captivité, cet endroit est l’un des meilleurs endroits pour l’observer au Guatemala.
En fin d’après-midi, vous arriverez dans la capitale.
Nuit dans le 10e arrondissement de Ciudad de Guatemala, quartier confortable et sûr.

Hébergement : hôtel ou lodge en fonction de votre choix de nuitée
Repas inclus : petit déjeuner

Transfert sur le plateau sommital des Cuchumatanes. Au sommet de la route permettant d’accéder au plateau, se trouve un point de vue à 3300 m qui permet d’apercevoir, par temps dégagé, les volcans de la cordillère volcanique : Tacaná, Tajumulco (culminant à 4222 m, c’est le plus haut volcan d’Amérique centrale), Santa Maria, Atitlán. Cette chaîne montagneuse est formation karstique et s’élève entre 1800 m et 3900 m, du fait des soulèvements des plaques tectoniques se rencontrant au Guatemala. Ces variations d’altitude permettent d’observer des végétations très diverses. C’est la chaîne de montagnes non volcanique la plus élevée de toute l’Amérique centrale. Selon certains historiens, c’est dans ces régions que serait née la langue maya, il y a environ 4600 ans. La Sierra de Los Cuchumatanes propose des paysages très différents de tous les autres au Guatemala. Nous sommes ici principalement sur de hauts plateaux, remplis d’agaves énormes et de pins.

Voici ce que dit de la Sierra dans un de ses livres l’écrivain guatémaltèque  Miguel Angel Asturias (prix Nobel de la Littérature) :

 » C’est la première terre que le navigateur découvre de la mer du Sud. Il la contemple ébloui. Elle est le nuage terrestre où naît le maïs. Le premier grain de maïs qu’il y eut sur la terre. Le puma rose se réfugie dans ses collines avant que le temps ne descende du ciel. Liberté du premier pin, vert noirâtre de la nuit, lunaire, suivi d’un autre pin, puis d’un autre et d’un autre. Pins et cyprès vont ensemble par des raidillons et se tendent leurs branches pour s’aider les uns les autres à sauter les ravins, ils forment des groupes sur les collines, ils se répartissent sur les plateaux, ils se serrent dans les cavées, ils se séparent dans les gorges et grimpent en file indienne vers les cîmes où ils s’arrêtent pour contempler, du plus haut des Andes Vertes, sous le ciel d’un indigo vif, les volcans empanachés de fumée, l’argent savonneux des fleuves et les lacs de nickel brillant. »

 Miguel Angel Asturias, Le Larron Qui Ne Croyait Pas Au Ciel.

Route sur le haut plateau puis descente dans la vallée jusqu’au village de Todos Santos, à 2500 m d’altitude, via une route offrant des panoramas grandioses. Les Mayas Mams qui habitent cette région ont conservé leurs superbes habits traditionnels tissés et brodés à la main : pour les hommes, chemise richement brodée et pantalons rayés de rouge et de blanc ; pour les femmes, blouse aux tonalités mauve et rouge et jupe bleu foncé. (Jour de marché à Todos Santos : les samedis). Les activités principales des villages de la région sont l’agriculture (café, pommes de terre, maïs…) et l’élevage de moutons.

Vous découvrirez cette journée une facette du pays qui surprend toujours les voyageurs.

En milieu d’après-midi, route pour Chichicastenango, veille du jour du marché (marchés les jeudis et dimanches)  ou retour à Quetzatenango ou route vers la région de Nebaj (triangle Ixil).

Nuit à Chichicastenango, à Quetzaltenango, ou à Nebaj (au choix).

Ces sites sont accessibles par rivière depuis le fleuve La Pasion et ses affluents.

C’est principalement dans la région du fleuve La Pasion que les archéologues commencèrent à trouver des traces des vagues d’invasions de peuples originaires de ce qui est actuellement le Mexique et qui contribuèrent à déstabiliser les sociétés mayas de la région tant sur le plan politique qu’économique au IXe siècle de notre ère. Certains sites de la région, comme celui de Ceibal par exemple, possèdent en effet des architectures et des stèles d’un style très particulier. Les fortifications des sites et les nombreuses représentations de personnages en armes montrent que la région se trouvait dans un état de guerre permanente.

A Aguateca, les mayas avaient fortifié leur ville grâce à un exceptionnel système de failles géologiques (il atteint parfois 50 m de profondeur !) que vous pourrez parcourir pour arriver aux ruines de la cité-état.

Les sites archéologiques de Ceibal, Aguateca ou Cancuén, en retrait des routes touristiques classiques, raviront les visiteurs amoureux de nature de par leur accès par rivière dans la jungle et la forêt qui les recouvrent.

Elles sont situées dans les terres, accessibles depuis la ville de San Ignacio.

Ces grottes, très photogéniques, que l’on parcourt en canoë sont connues autant pour leur beauté que pour les traces archéologiques qu’on y a retrouvées (poteries, restes humains…). Remplie de stalactites et de stalagmites, la grotte a accueilli pendant des siècles des cérémonies mayas. (L’accès à certaines parties de la grotte dépend du niveau de l’eau). Dans la région maya, recouvrant une zone allant du Guatemala au Mexique, en passant par le Nord du Honduras et une partie du Belize, les grottes sont souvent considérées comme des accès sacrés au Xibalbá (inframonde dans la cosmovision maya).

Elles sont situées dans les terres et accessibles depuis la ville de San Ignacio.

Excursion sportive, chaussures aquatiques recommandées. Après 45 minutes de marche dans la forêt tropicale de la réserve de Tapir, vous découvrirez ce très beau réseau de grottes conservant également des traces de présences précolombiennes (offrandes, squelettes humains et poteries mayas). On pense que l’endroit accueillait des cérémonies en l’honneur du Dieu Chac, le dieu de la pluie. L’excursion dans ces grottes suit une partie du parcours d’une rivière souterraine. Cette excursion est réservée à des personnes sportives : marche, escalade, nage… une aventure superbe et variée !

Ce site archéologique et cette réserve sont situés dans les terres et accessibles depuis la ville de San Ignacio.

Souvent délaissée par les voyageurs, la puissante cité-état de Caracol fut impliquée dans les guerres entre Tikal et Calakmul aux VIe et VIIe siècles. Ennemi continuel de Tikal, Caracol (Uxwitza de son nom maya) fut l’un des états les plus riches de cette partie du Monde Maya. On considère que la ville est constituée d’au moins 35 000 édifices sur environ 142 km2. Pour rejoindre ce grand site maya, vous traverserez, via une route non asphaltée, la réserve naturelle de Montain Pine Ridge Forest, immense forêt de conifères endémiques située au cœur de la jungle tropicale de la région.

Ce site archéologique est situé dans les terres et est accessible depuis la ville de San Ignacio.

Accès par une jolie rivière depuis la ville d’Orange Walk Town. Le nom de cette cité vient de « Lama’anayin », crocodile sous l’eau en langue maya. La cité a été occupée jusqu’à l’époque coloniale. Installée à l’embouchure de la New River, c’était un important centre qui commerçait avec les grandes villes précolombiennes voisines du Petén et du Yucatan, mais aussi dans toute l’Amérique centrale. Lors de la conquête espagnole, des missionnaires y installèrent des lieux de culte catholiques.

Retour au Guatemala et route vers le fleuve du Rio Dulce ou la côte caraïbe (Puerto Barrios et Livingston). Sur la route arrêt au site archéologique de Quiriguá, classé au patrimoine de l’Unesco pour ses superbes autels et stèles, les plus hautes retrouvées à ce jour dans le monde maya.